Perspective d'Absolu, vive la vie.
Le mot perspective est sans nul doute l'un de mes favoris parmi tout les mots du dictionnaire amoureux de la vie. Des journées, nuits entières de recherche sur soi même, la détestation grave et grasse absolu de Nietzsche et Freud mêlé aux admirations déraisonnablement aiguës de Dostoïevski, des questions catholiques harcelantes et torturantes, simples, mais torturantes. Puis un matin, tout paraient tellement plus clair, oh je sais, cela ne dure -et quelque part, heureusement- que quelques heures, mais qu'il est bon d'avoir un peu de répit, et plus le temps passe, plus se répit se fait intense et dure de plus en plus longtemps. Je veux vivre pour ça, la clarté de l'âme après les tortures -métaphysiques- mathématiques sous dyscalculie. Le sentiment que je retrouverai la peau douce d'une fille élégante et saine d'esprit, un matin sur cette terrasse à regardé le ciel et ramené une tasse de café fumante à mes lèvres, jus d'orange pressé par ses soins, croissant dorée acheter en même temps que le journal quelques minutes avant et oiseaux chantant balayant alors toutes formes de guerres avec moi. La PANACÉE absolu sans absolut. Une voix douce, un matin doux, une vie sans doute: le mot perspective est ma panacée, sans nuls doutes.